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Les médecins de Chinguetti Pakbeng

Envoi de matériel médical au dispensaire

L’ensemble du matériel médical importé de Suisse via notre container a été envoyé par bateau il y a deux jours au dispensaire où l’équipe des Médecins de Pakbeng  intervient toute l’année.

 

Une belle collaboration qui ne cesse de s’enrichir jour après jour.

 

Comme nous le disons souvent : « c’est plus facile quand on tire tous à la même corde et surtout dans la même direction.

Achat de matériel médical

 

février 2016

 

Au-delà de leurs missions médicales au dispensaire de Pakbeng ainsi que dans les villages environnants tout au long de l’année, « Les Médecins de Pakbeng » travaillent actuellement sur un projet qui se nomme « Bien naître au Laos ».

 

Le contexte local du district dans lequel ils interviennent est le suivant :

 

Environ 2000 femmes enceintes par an dans le district de Pakbeng.Première grossesse autour de 15 ans dans les villages, autour de 18 ans en ville.Les accouchements ont lieu à domicile dans environ 85% des cas en présence de la famille, sans eau courante et ni aucun désinfectant.Concernant le reste des naissances qui se passent à l’hôpital de Pakbeng, une seule sage-femme a été formée aux accouchements simples ; pas de chirurgien, pas d’anesthésie.

 

La femme repart avec le bébé 3 heures après l’accouchement. Le but du projet « bien naître au Laos » comprend plusieurs champs d’action notamment la formation de personnel lao (soignants, médecins et sages-femmes), la mise en place de campagnes d’information, la fourniture des équipements pour l’hôpital ainsi que pour les relais santé.

 

C’est sur cette action là que l`ASAS est intervenue en finançant deux monitoring fœtal ainsi que des kits d’accouchement visant à améliorer et à sécuriser les accouchements.Le projet se déroulera sur une durée de trois ans. L’ASAS souhaite, selon les moyens disponibles, continuer de soutenir ce projet.

 

 

Sack sa nouvelle vie

 

octobre 2105

 

Il lui aura fallu beaucoup de temps et de patience, mais le jour qu’attendait Sack est enfin arrivé. Il travaille désormais comme jardiner et gardien dans un guesthouse de Luang Prabang.

 

L’ASAS a négocié son embauche afin que tout se passe au mieux pour lui. Il s’est très vite intégré avec le reste des employés et participe aux cours d’anglais donnés tous les soirs par des touristes de passage.

 

Même si la cicatrisation de sa jambe n’est pas totale et qu’il ne peut pas porter sa prothèse tous les jours, cela ne l’empêche pas de se rendre utile et de se faire sa place. Une belle victoire lorsque l’on connaît son histoire.

Des nouvelles de Sack  

 

septembre 2015

 

Nous voilà déjà fin septembre. Le séjour au centre de rééducation s’est bien passé bien que nous ayons dû nous adapter aux règles de vie des hôpitaux laos.  Il faut savoir que dans ces derniers, le ménage de la chambre ainsi que la nourriture sont sous la responsabilité de la famille. Comme aucun membre de  sa famille ne s’est  manifesté, malgré le fait que chacun ait été informé de la situation,  l’équipe de l’ASAS a pris le relai.

 

L’ASAS profite également de cette période pour entamer le travail de réinsertion et de socialisation, notamment par l’apprentissage via des  livres et  des films, l’achat de vêtements, le suivi de l’hygiène et par des sorties régulières en ville afin de l’habituer aux contacts avec les autres. Tout doit être réappris car les longues années d’isolement laissent des marques.

 

Durant sa période de rééducation, Sack a fait preuve d’une incroyable volonté et d’une grande motivation.  Il a pu sortir du centre avec sa « nouvelle jambe » après 3 semaines. Un exploit, lorsque l’on sait que normalement 2 à 3 mois sont nécessaires afin de se familiariser avec une telle prothèse.

 

Malgré cet avancement, la route est encore longue. A ce jour, il est en quelque sorte en « stand-by ». En effet, la nouvelle prothèse nécessite des ajustements réguliers car la jambe continue d’évoluer et il faut surveiller  de près ses cicatrices afin d’éviter de nouvelles périodes d’immobilisation. Ce ne sera que dans 2 à 3 mois, lorsque son état se sera stabilisé, qu’une prothèse définitive pourra être conçue.

 

Nous vous tiendrons informés dans notre prochaine newsletter.

 

 

Une nouvelle chance

 

août 2015

 

Voici l’histoire de notre voisin M. Sack que nous avons rencontré dans sa famille, cloîtré au fond du jardin, toujours seul et jamais à table pour partager les repas avec ses parents et frères et sœur. Nous demandons alors à nos amis qui était cette personne et pourquoi il était seul et délaissé.

 

Nous apprenons qu’à l’âge de 12 ans il avait attrapé la lèpre qui, soignée que tardivement, lui a laissé de graves séquelles aux doigts et aux pieds. Puis à l’âge de 16 ans, le malheureux se blesse au pied gauche et la famille faute de moyen ne le fait pas soigner.

 

Aujourd’hui M. Sack à 36 ans et sa blessure au pied n’a fait que s’empirer et la gangrène a pris sa place jusqu’à hauteur de la moitié du tibia. Les douleurs insoutenables qu’il avait chaque jour l’ont poussé à nous demander de faire quelque chose pour lui.

 

 

Etant sur le départ pour la Suisse, nous ne pouvions organiser l’hospitalisation par nos propres moyens et avons donc demandé de l’aide à l’association des médecins de Packbeng avec laquelle nous collaborons. Une doctoresse Suisse en mission pour cette association a écourté son séjour pour venir à Luang Prabang et en collaboration avec une amie française parlant parfaitement le Lao, elles ont toutes 2 pris les mesures nécessaires afin de le transférer sur Vientiane pour une amputation de sa jambe gauche.

 

Un grand travail de suivi à Vientiane a été fait par 2 médecins de l’association de Packbeng ainsi que par d’autres personnes dont la générosité est sans limite. Après son opération et 2 mois d’hôpital, l’ASAS accueille M. Sack à Luang Prabang afin de l’intégrer dans un centre pouvant suivre son état de santé et lui fournir une prothèse.

 

Aujourd’hui il a de nouveau le sourire et l’envie de vivre, il pratique des exercices de réadaptation et de musculation pour sa jambe qui devrait recevoir sa prothèse d’ici un petit mois. Nous ne manquerons pas de vous informer de la suite de son histoire lors de nos prochaines nouvelles.

Acheminement par bateau

 

janvier 2015

 

Suite à notre rencontre, l’ASAS décide, dans un premier temps de faire parvenir du matériel extra médical ainsi que divers médicaments qui viendront compléter les besoins du dispensaire. 

 

Le transport est gratuit, compte tenu du fait que l’hôtel hébergeant le dispensaire dispose d’un bateau faisant les allers-retours entre Luang Prabang et Pakbeng deux fois par semaine.

 

Arrivé à Pakbeng, le matériel est directement remis à l’équipe présente sur place qui nous confirme la bonne réception par téléphone.

 

Un réseau que l’ASAS alimentera régulièrement, notamment grâce au matériel rassemblé via note point de collecte.

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